Diamants Naturels et Athlètes Olympiques : une Alchimie entre Pression et Rareté

Le 26 juillet 2024, les yeux du monde entier se sont tournés vers Paris pour assister à la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques. J’aime les Jeux olympiques, j’aime Paris et j’aime avoir une bonne raison de mettre ma vie entre parenthèses pendant deux semaines et demie pour regarder les êtres humains les plus étrangement doués de la planète Terre repousser leurs limites les plus extrêmes.

J’ai la chance d’avoir fait plusieurs longs séjours à Paris avec mon épouse pendant la Fashion Week. J’ai été et je reste fasciné par la ville. Paris semble engagée dans une lutte incessante pour respecter la promesse de sa nation de garantir la Liberté, l’Égalité et la Fraternité à tous ses habitants, tout en convenant qu’elle a le devoir collectif de maintenir les normes les plus élevées du monde en matière d’hospitalité, de cuisine et de culture pour ceux qui ont la chance de la visiter. L’assurance de Paris dans ce qu’elle a à offrir au monde est, je pense, la meilleure forme de fierté nationale.

À Paris, j’ai dégusté tant de repas incroyables, servis habilement par des gens qui aiment donner. Je me suis promenée dans la ville, dans les jardins et dans les musées, et j’ai pu admirer l’architecture, les sculptures et les peintures les plus incroyables que l’humanité ait créées au cours de son histoire. Et je me suis sentie obligée de bien m’habiller, même si je ne faisais qu’aller chercher de l’ibuprofène. L’effet combiné de ces expériences nous oblige à nous tenir un peu plus droit, à regarder un peu plus loin et à commencer à penser que nous pouvons, nous aussi, être capables de bien plus que ce que nous pensions auparavant. Visiter Paris, c’est comme essayer un magnifique collier en diamant naturel dont vous n’étiez pas sûr qu’il vous irait, mais qui vous va très bien.

J’ai de grands espoirs quant à ce que ces Jeux olympiques parisiens peuvent faire pour le monde à un moment où nous avons particulièrement besoin d’une expérience collective positive. J’espère que nous regarderons ces athlètes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. J’espère que nous admirerons les exploits de ceux qui établissent de nouveaux records et que nous éprouverons de la compassion pour ceux qui faiblissent. J’espère que nous verrons dans nos champions notre humanité commune et que nous nous imprégnerons de l’esprit des Jeux olympiques : nos concurrents les plus féroces sont en fait nos alliés les plus proches.

Dans mon histoire personnelle de téléspectateur, aucune trajectoire d’athlète n’a retranscrit l’extase et l’agonie des Jeux olympiques aussi profondément que Simone Biles, surnommée la chèvre (Goat pour Greatest of all time), quatre fois médaillée d’or aux JO de Rio. Mon cœur s’est brisé pour Biles lorsqu’elle s’est retirée du concours général individuel de 2020. Elle avait abordé les Jeux de Tokyo en ayant déjà sauté et retourné toutes les barres existantes dans l’histoire de la gymnastique. Elle était un phénomène mondial et tout le monde était à l’écoute pour voir comment elle allait se surpasser. Puis il lui est arrivé quelque chose que la plupart des gens n’ont pas compris : elle a a été victime de « twisties » à Tokyo, un phénomène potentiellement dangereux qui fait perdre aux gymnastes leur sens de l’orientation lorsqu’ils sont en l’air. 

VISITER PARIS, C’EST COMME ESSAYER UN MAGNIFIQUE COLLIER EN DIAMANT NATUREL DONT ON N’ÉTAIT PAS SÛR QU’IL NOUS IRAIT BIEN, MAIS QU’ON DÉCOUVRE EN FAIT QU’IL NOUS VA TRÈS BIEN.

L’annonce choquante qu’elle ne participerait pas à ces compétitions avait été accueillie par des vagues déferlantes de sympathie et de dérision. On a pu lire « Bravo à Simone d’avoir donné la priorité à sa santé mentale » et « Vous n’arrivez pas à croire à sa lâcheté ? Voilà ce qui ne va pas avec la nouvelle génération ». Beaucoup de ceux qui criaient dans les deux sens ne comprenaient pas ce qui se passait. Mais je vais faire une déclaration audacieuse : je sais ce qu’elle a ressenti.

J’étais lanceur et joueur de champ dans l’équipe de baseball de mon lycée. Un jour, au cours de ma première année d’études, je suis allé faire quelques lancers d’échauffement, comme je l’avais fait des millions de fois. Mon premier lancer est passé à trois mètres au-dessus de la tête de mon partenaire. C’était bizarre. Mon deuxième lancer a rebondi à mi-chemin entre nous et a roulé jusqu’à lui. J’ai commencé à paniquer. Je n’avais aucune idée de ce qui se passait, mais soudain, je n’avais plus aucun contrôle sur la trajectoire de la balle. J’avais l’impression qu’on m’avait coupé la main et qu’on l’avait remplacée par une autre, maladroite, qui n’avait jamais tenu une balle de baseball auparavant. Et quoi que je fasse, je ne pouvais pas retrouver mon ancienne main. C’était horrible et humiliant et je n’avais aucune idée de ce qui se passait.

Au cours des années qui ont suivi, j’ai appris que j’avais attrapé un cas de « yips », qui est le terme le plus couramment utilisé pour désigner les « twisties » propres à la gymnastique. Je n’ai pas trouvé d’explication satisfaisante, mais j’ai lu de nombreux rapports dans ma tentative malheureusement infructueuse d’oublier mes yips. Mes yips étaient embarrassants. Pour Biles, les twisties auraient pu entraîner une blessure qui aurait pu mettre fin à sa carrière ou même mettre sa vie en danger. Les gymnastes s’appuient sur une conscience précise de leur corps qui se déplace dans l’espace à une vitesse impossible, en tournant et en se retournant. Pour une raison ou une autre, Biles a perdu cette conscience au cours d’un exercice. Cette désorientation soudaine et déconcertante a fait tomber du napalm sur son psychisme. Elle ne s’est pas retirée pour se protéger de l’embarras, elle s’est retirée pour se protéger d’un grave préjudice. 

C’était frustrant pour moi de comprendre cela à un certain niveau alors que tant de gens malintentionnés ne le comprenaient manifestement pas. Je voulais passer à travers la télévision et dire à cette jeune femme, qui avait l’impression de décevoir le monde entier et de ne rien pouvoir y faire, que tout allait bien, que ce n’était pas la fin du monde et que nous étions bien sûr légèrement déçus de ne pas la voir faire ce qu’elle avait à faire. J’aurais aimé que la réaction soit la même que si elle s’était cassé la cheville – agonie, sympathie et compassion. Au lieu de cela, il y a eu toutes ces rumeurs horribles.

Je me suis réconfortée en me disant que Biles avait surement été protégée de ces rumeurs par sa propre résilience et par le réconfort et le soutien de ses proches. Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai eu l’occasion de lui raconter tout cela en personne un peu plus d’un an plus tard, lors des InStyle Awards à Los Angeles. Lorsque je lui ai parlé de mon yips, elle m’a demandé : « Comment t’en es-tu remis ? » Je lui ai répondu : « Je ne l’ai toujours pas fait. » Elle a fait la grimace et a dit : « Bon sang ! ». 

Je pense que la solution aux yips et aux twisties est de mettre tout cela de côté et de se concentrer sur d’autres choses dans la vie, ce que Biles n’avait pas fait depuis qu’elle était sortie de l’utérus en faisant un saut acrobatique. J’ai été très heureuse de voir qu’elle avait trouvé l’amour et qu’elle s’était fiancée à Jonathan Owens, joueur de la NFL. 

J’espère que sa bague en diamant naturel de forme ovale de 3 carats, de couleur F et de pureté VVS2, conçue et sertie par Zo Frost, et le lien d’amour qu’elle représente, l’aideront à garder les pieds sur terre et qu’elle pourra à nouveau se sentir à l’aise dans les airs. 

Vous avez peut-être déjà entendu parler de l’argument humoristique qui circule souvent et selon lequel chaque épreuve olympique devrait inclure une personne ordinaire essayant de suivre le rythme afin que les spectateurs puissent mieux saisir à quel point les athlètes olympiques sont incroyables. De la même façon, lorsque les diamants les plus rares ont été extraits, découpés au laser, polis, sertis et présentés en même temps, ils forment un ensemble trop éblouissant pour que l’on puisse apprécier pleinement leur qualité d’un autre monde. Néanmoins, il existe de nombreuses « pierres » individuelles qui m’ont totalement fasciné au fil des ans. 

J’ai été complètement captivé par le match Shawn Johnson contre Nastia Liukin lors de la compétition individuelle de gymnastique au sol des Jeux olympiques de Pékin en 2008. À cette époque, je portais encore la ceinture de chauvinisme de l’adolescence, que j’ai mise de côté depuis que j’ai découvert le monde, alors pour cette confrontation, je n’avais pas de favori puisque les deux gymnastes faisaient partie de l’équipe des États-Unis. C’était passionnant de voir les deux amies encourager l’autre à faire de son mieux et à monter ensemble sur le podium. 

Dans son dernier exercice au sol, Nastia Liukin, parfaitement équilibrée par ses boucles d’oreilles en diamant naturel, a mis la médaille d’or hors de portée de Shawn Johnson, qui a néanmoins enchaîné avec un exercice presque parfait en guise de chant du cygne pour décrocher la médaille d’argent. 

Je ne peux pas imaginer la pression qu’il y a à essayer d’exécuter ces manœuvres devant des millions de personnes (et je ne peux pas non plus imaginer essayer d’exécuter l’une de ces manœuvres, quelles que soient les circonstances). Mais je suis certain que sans le soutien de l’autre, Johnson et Liukin n’auraient pas atteint les mêmes niveaux que ceux qu’elles ont atteints ensemble. 

Michael Phelps est l’athlète olympique le plus décoré de l’histoire avec 28 médailles (23 en or). Après avoir pris sa retraite de la natation de compétition, il a sombré dans une profonde dépression. J’ai déjà fait des choses qui me tenaient à cœur et j’ai été triste quand elles se sont terminées. Mais je ne me suis jamais entièrement consacré chaque jour pendant trente ans à une seule chose, j’ai atteint le plus haut niveau jamais atteint, puis je me suis soudainement arrêté et j’ai dû me demander ce qu’il y avait à faire dans ce vaste espace. Mais Phelps l’a fait. 

Heureusement (et de manière impressionnante), Phelps a réussi à découvrir et à créer de nouveaux paysages dans sa vie. Il a transformé son amour pour le sport qu’il a si incroyablement dominé en une magnifique bague de fiançailles en diamant naturel en forme de piscine qu’il a passée au doigt de sa femme et mère de quatre enfants, Nicole. Il s’est consacré à une cause : aider les autres à naviguer dans les profondeurs sombres des crises de santé mentale, parce que si l’athlète le plus décoré de l’histoire du monde peut demander de l’aide, peut-être que vous pouvez le faire aussi. 

La femme la plus rapide du monde, Sha’Carri Richardson, s’est vu interdire de participer aux qualifications pour le 100 mètres en vue des Jeux olympiques de 2020 après avoir été contrôlée positive au cannabis à la suite d’un moment de faiblesse après avoir appris le décès de sa mère biologique. Cette nouvelle a été accueillie par un chœur de supporters dénonçant sa suspension, mais les règles internationales interdisent la consommation de THC – le composé chimique psychoactif du cannabis – en tant que substance susceptible d’améliorer les performances. 

Personne ne s’est réjoui de cette décision, mais nous sommes tous impatients de la voir aux Jeux de Paris. Il est impossible de ne pas la voir dévaler la piste du 100 mètres.

Les cils sont longs, les perruques colorées et les bagues en diamant clignotent trop rapidement pour être capturées par la caméra. Pendant les quatre années qui la séparent des Jeux olympiques, Sha’Carri a été portée par ses nombreux supporters, ses indéniables prouesses de sprinteuse et, peut-être plus utile encore, par son collier serpentin incrusté de diamants naturels Genevive Jewelry lors de la Nuit des légendes de l’athlétisme américain en 2023. 

Vivement le bling bling et que Sha’Carri trace son chemin vers la rédemption et la reconquête sur la plus grande scène de l’athlétisme. 

Et puis il y a les athlètes que nous avons l’habitude de voir en dehors des Jeux olympiques. LeBron James s’est engagé à rejoindre l’équipe des États-Unis pour le tournoi olympique de basket-ball. L’héritage de LeBron est déjà inscrit dans la pierre comme l’un, sinon le (sujet brûlant, je sais) plus grand joueur de tous les temps. À ce stade de sa longue et historique carrière, il jette toutes les bûches qu’il lui reste sur le feu. Nombreux sont ceux, dont je fais partie, qui pensent que l’objectif principal qui le motive encore est de jouer en NBA avec son fils Bronny.

Il est étrange de considérer une médaille d’or olympique comme une quête secondaire, mais des centaines de médailles sont décernées à chaque édition des Jeux quadriennaux et il n’y a qu’un seul meilleur marqueur de tous les temps dans la NBA : un exploit époustouflant pour lequel LeBron a reçu cet époustouflant pendentif en forme de lion incrusté de diamants naturels de la marque Eliantte. 

Quel que soit votre intérêt – qu’il s’agisse d’une légende vivante qui fait fructifier son héritage, d’une canaille talentueuse qui fait fi de l’autorité, d’un athlète olympique décoré qui revient pour se racheter, ou peut-être êtes-vous curieux de savoir comment les juges vont noter la nouvelle épreuve de break-dance – j’espère que vous serez à la hauteur de l’événement. J’ai hâte de voir quel sport obscur deviendra ma passion, quelle intrigue volera mon cœur, quels records seront battus et quel joyau immortel sera forgé sous la pression de la scène olympique. Il y a tellement de choses à voir aux Jeux olympiques. J’espère que vous serez au rendez-vous, car j’aimerais que nous les regardions ensemble.