Anna Hu, une signature joaillière à la TEFAF Maastricht
Anna Hu dévoile des créations où chaque détail tisse un lien entre la tradition chinoise et l’excellence joaillière française.
La TEFAF Maastricht a accueilli à nouveau les créations d’Anna Hu. Pour sa quatrième participation, la joaillière d’origine taïwanaise poursuit son exploration des ponts entre l’art joaillier européen et l’héritage chinois, proposant une cinquantaine de pièces qui revisitent la nature et la symbolique culturelle.
Le papillon et le serpent occupent une place centrale dans ses nouvelles œuvres. Le premier, traduction de son nom en mandarin, incarne la transformation et la grâce. Le second, symbole de sagesse et de renouveau, prend une dimension personnelle cette année, correspondant au signe astrologique de la créatrice. Chaque bijou s’inscrit dans une continuité, puisant dans la richesse des traditions chinoises tout en intégrant des savoir-faire développés au sein des ateliers parisiens.
Parmi les pièces phares, la collection Cleopatra revisite le serpent sous l’angle du mythe et de l’élégance féminine. Les lignes sinueuses et les jeux de lumière sur le titane, travaillé grâce à une technologie de nano-électroplaquage, révèlent une palette de couleurs inédites. À travers Dance of Butterfly, Anna Hu décline huit broches en hommage aux cycles de la nature, associant les papillons aux saisons et aux festivités ancestrales du calendrier chinois.
Son espace d’exposition prolonge cette immersion, avec une scénographie structurée en trois univers : la façade évoque la culture chinoise, le centre rend hommage à l’océan et l’arrière met en lumière les avancées technologiques appliquées à la joaillerie. À travers ce voyage visuel et tactile, Anna Hu confirme une approche singulière où innovation et tradition dialoguent sans jamais s’opposer.
