Lily James retrouve le Natural Diamond Council lors de la table ronde “Les Diamants, une Histoire d’Amour Canadienne”.
Lily James a rejoint le Natural Diamond Council pour la table ronde « Les Diamants, une Histoire d’Amour Canadienne » rendant hommage au parcours et aux personnes qui font briller les diamants canadiens.

La beauté des diamants naturels du Canada a brillé de mille feux le 19 mars dernier à Canada House, sur Trafalgar Square à Londres. À l’intérieur, sous de majestueux chandeliers, le doux murmure des conversations se mêlait à l’éclat des diamants exposés, créant une atmosphère inoubliable.
La productrice et journaliste canadienne Bronwyn Cosgrave a animé un débat captivant avec Lily James, actrice nommée aux Emmy Awards et ambassadrice mondiale du Natural Diamond Council ; Kateri Rose Lynn, représentante de Diamonds De Canada et conseillère de la Première Nation des Dénés Yellowknives ; Paul Gruner, PDG de la Tłı̨chǫ Investment Corporation ; et Jody Wainwright, directeur chez Boodles.
Organisé par le Natural Diamond Council en partenariat avec le Haut-Commissariat du Canada au Royaume-Uni et le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest, cet événement a été l’occasion de célébrer le riche patrimoine diamantaire du Canada.
L’honorable Ralph Goodale, Haut-commissaire du Canada au Royaume-Uni, a ouvert la soirée en revenant sur le centenaire de Canada House et sur l’ascension fulgurante du pays en tant que leader mondial du diamant.


LES PLUS ANCIENS DIAMANTS DU MONDE, VIEUX DE 3,5 MILLIARDS D’ANNÉES, ONT ÉTÉ DÉCOUVERTS AU CANADA, MAIS L’EXPLOITATION MINIÈRE DES DIAMANTS DATE SEULEMENT D’IL Y A 40 ANS.
« Les diamants les plus anciens du monde — âgés de 3,5 milliards d’années — ont été découverts au Canada, et pourtant, l’exploitation minière commerciale n’y a débuté qu’il y a 40 ans. En si peu de temps, le Canada est devenu l’un des plus grands producteurs mondiaux, tout en respectant des valeurs de durabilité, de communauté et d’exploitation minière éthique », a-t-il souligné.
Le Cœur du Nord :
Les Voix du groupe
La discussion s’est naturellement orientée vers les thèmes du patrimoine, de la gestion de l’environnement et des histoires humaines qui se cachent derrière les diamants canadiens. Jody Wainwright a expliqué comment le projet Piece of Mined de Boodles garantit la provenance de chaque diamant, soulignant ainsi l’intérêt croissant des consommateurs pour l’approvisionnement éthique.
« Un diamant naturel n’est pas seulement un luxe, c’est une histoire », a-t-il déclaré, rappelant que les clients recherchent de plus en plus des diamants dont le parcours est transparent et traçable. « L’engagement du Canada en faveur d’une exploitation minière éthique rend ces pierres encore plus précieuses ».
La conversation a pris un tour profondément personnel lorsque Kateri Rose Lynn a évoqué son enfance à Yellowknife, où les mines offraient non seulement des emplois, mais aussi un sentiment de sécurité aux familles indigènes.


Le Natural Diamond Council et le Haut-Commissariat du Canada ont organisé un débat spécial avec Lily James. (Photos de Paul Martyniuk)
Elle a raconté comment sa mère travaillait dans les mines, un parcours qui a ensuite façonné sa propre opportunité d’emploi dans l’industrie du diamant, lui permettant de rester dans le Nord. « En grandissant, les mines faisaient partie de la vie quotidienne », a-t-elle confié, expliquant comment cette industrie lui permet de rester attachée à son héritage. « Je peux toujours vivre comme mes ancêtres le faisaient – aller chasser, rester connectée à la terre. »
Assise à ses côtés, Lily James a acquiescé, rappelant sa propre expérience dans les Territoires du Nord-Ouest, où elle a pu constater de visu l’impact de l’industrie : « En me tenant sous les aurores boréales, en apprenant que les Dénés les considèrent comme la danse de leurs ancêtres, j’ai réalisé le lien profond qui existe entre cette terre, ses habitants et ces diamants extraordinaires ».



Le Natural Diamond Council et le Haut-Commissariat du Canada ont organisé un débat spécial avec Lily James. (Photos de Paul Martyniuk)
Une vitrine du Savoir-faire Canadien
Au-delà du débat, les invités ont découvert une exposition mettant en avant des collections de Dries Criel, Almod Diamonds, Boodles, Lands Collection by Diamonds de Canada, Gemporia, ainsi que des pierres brutes de Misfit Diamonds, HRA Group, et Diacore.
Chaque présentation racontait une histoire – non seulement celle du savoir-faire artisanal, mais aussi de la traçabilité, de l’approvisionnement éthique, de la fabrication des diamants canadiens et de la beauté immaculée des célèbres diamants blanc glacier du Canada.

Un collier saisissant d’Almod Diamonds scintillait sous les lumières, sa structure évoquant l’immensité éblouissante de la nature sauvage du Nord canadien. À proximité, les invités admiraient une spectaculaire bague en diamant naturel de 5,5 carats, conçue par Dries Criel, dont les facettes nettes et précises reflétaient les conditions pures dans lesquelles il s’était formé.
Diamonds de Canada présentait des diamants polis portant l’insigne Polar Bear diamonds, la plus ancienne marque des Territoires du Nord-Ouest (TNO). Cette marque, propriété du gouvernement des TNO, a été concédée sous licence à certaines entreprises au fil des ans. Aujourd’hui, Diamonds de Canada est le seul licencié autorisé à produire des diamants Polar Bear.
Tout diamant gravé au laser avec le logo et un numéro d’identification unique doit obligatoirement être extrait, taillé et poli dans les TNO. Diamonds de Canada s’est engagé à ne produire que 20 000 de ces diamants exclusifs, en écho au nombre d’ours polaires vivant au Canada. Une partie des bénéfices sera reversée à la recherche gouvernementale sur la protection de ces animaux emblématiques.

Les jeunes créateurs canadiens étaient également représentés par les pièces des lauréats 2024 des Shining Light Awards : Alisha Ansems, Elinor Nelson-Hachey et Samantha Yeung. Lancés en 1995, les Shining Light Awards font partie de l’initiative De Beers Group Designers Initiative, un programme de développement des compétences visant à cultiver des compétences de conception et de fabrication de bijoux dans les pays hôtes du groupe De Beers – le Botswana, le Canada, la Namibie et l’Afrique du Sud.
Le concours a lieu tous les deux ans et est ouvert aux créateurs de bijoux âgés de 18 à 35 ans, qui sont dans leur dernière année d’un programme de design de bijoux, ont déjà obtenu leur diplôme ou possèdent une expérience pertinente en conception de bijoux.
Tout au long de la soirée, les conversations se sont attardées sur les caractéristiques uniques des diamants canadiens, dont la pureté est souvent comparée aux paysages gelés. Jody Wainwright s’est penché sur cette question, rappelant que certains diamants évoquent l’éclat glacé de l’Arctique. « Il y a quelque chose de poétique dans la façon dont ces pierres capturent l’essence de la terre d’où elles proviennent », a-t-il fait remarquer.
Un impact significatif avant tout


Le Natural Diamond Council et le Haut-Commissariat du Canada ont organisé un débat spécial avec Lily James. (Photos de Paul Martyniuk)
La conversation a également abordé le rôle de leader du Canada dans l’exploitation minière durable, avec Paul Gruner qui a donné un aperçu des « Accords sur les retombées et les bénéfices » (Impact Benefit Agreements – IBAs), un cadre novateur garantissant que les communautés autochtones bénéficient directement des opérations minières.
« L’exploitation minière dans les Territoires du Nord-Ouest ne concerne pas seulement l’extraction — il s’agit de partenariats, d’héritage et de rendre la terre aux générations futures », a-t-il expliqué. « C’est un modèle auquel le monde prête attention. »
La mine de Diavik, un leader de l’industrie en matière de technologies renouvelables dans les climats froids, a introduit un parc éolien et la plus grande centrale solaire hors réseau du Canada, réduisant ainsi sa dépendance aux combustibles fossiles et s’engageant vers la décarbonisation. De plus, des efforts progressifs de réhabilitation garantissent qu’une fois l’exploitation minière terminée, la terre soit gérée par les communautés autochtones — une approche qui a établi une norme mondiale pour l’exploitation minière responsable.
Comme l’a souligné Kateri Rose Lynn, la supervision autochtone est essentielle pour garantir que ce processus reste efficace. « Nous rencontrons régulièrement les mines, veillant à ce qu’une fois les sites fermés, ils retrouvent leur état naturel, permettant ainsi à la terre et à la faune de prospérer à nouveau », a-t-elle partagé.
Une impression durable
À la fin de la soirée, les invités ont réfléchi aux histoires profondes partagées—celles de l’héritage, de la résilience et d’un engagement envers le luxe pouvant avoir un impact réel. La nuit s’est conclue non seulement comme une célébration des diamants, mais aussi comme un rappel que leur véritable valeur réside dans les vies qu’ils touchent, les histoires qu’ils portent et l’avenir solide qu’ils aident à construire.
Avec « Les Diamants, une Histoire d’Amour Canadienne », la réflexion sur les diamants naturels a évolué au-delà de la beauté — elle devient désormais un témoignage de responsabilité, d’authenticité et du lien durable entre les habitants, cette terre et le temps lui-même.